Agathe Teyssier : Le cinéma en ligne de mire pour la mannequin
Loin de s’imaginer sous les feux des projecteurs quelques années en arrière, l’Ardéchoise de 29 ans, originaire de Privas qui réside désormais à Lyon, n’était pas destinée à devenir mannequin et envisageait de devenir journaliste. « Devenir mannequin n’a jamais été une passion, se souvient- elle. Quand j’étais petite, tout le monde disait que j’étais jolie mais ça n’a jamais été un rêve. Je me disais juste que si un jour, je n’avais rien à faire, je m’en servirais. »
Remarquée à l’adolescence par l’agence de modèles Elite, à Marseille, elle réalise son premier casting. Sa mère pense alors qu’elle n’est pas destinée à cette vocation.
Mais la réalité l’a rattrapée. A18 ans elle entame ses études à Lyon à l’Efap (école des métiers de la communication) au bout de deux ans, elle reçoit un appel du bureau Lyonnais de l’agence VIP models, à la suite d’une candidature envoyée par une de ses amies à son insu. Puis, se fait recruter par Loréal. « c’étaient les premiers tutos beauté, qui s’appelaient à l’époque, leçons de maquillage. » ça s’est super bien passé, j’ai été reconnue et respectée.
Elle perce dans le milieu et sa carrière prend son envol, elle s’exporte hors de nos frontières, court les aéroports européens et internationaux, elle signe dans une agence en Allemagne, puis suivent, l’Espagne, l’Italie, l’Angleterre et la République Tchèque. Elle ne regrette nullement ses choix, et vit pleinement son métier de mannequin. « Cette vie est trépidante, ce n’est pas tous les jours simple, à raison d’un contrat par jour, je ne vie pratiquement jamais chez moi. »
Malgré sa notoriété, Agathe reste fidèle à son agent et à son agence qu’elle considère comme son cocon familial. La modèle, experte en beauté, travaille ainsi pour Garnier, Saint Laurent, ainsi que des maisons de joaillerie.
Pour percer, elle a dû faire face à la concurrence des étrangères, qui sont souvent très grandes, rappelant ainsi, son (petit) mètre 70. Ce qui, pour elle, a fait la différence, ce sont les traits fins de son visage, et ses yeux bleus sont autant d’atouts. « Certaines ont la taille, mais moins la gueule » assume- t-elle confiante.
Malgré les nombreux tournages, elle envisage de se diriger vers le cinéma, où elle a déjà eu des contacts. Cette démarche constitue la prochaine étape et demeure une suite logique à l’évolution de carrière de celle qui a appris à se découvrir devant les caméras et qui rêve désormais d’autre chose.