La saga « Star Wars » prépare une série 100 % « Woke »

Kathleen Kennedy n’a pas encore dit son dernier mot chez LucasFilm/Disney. Après sa trilogie, plus ou moins réussie, la firme cédée par le grand Georges, prépare un nouveau spin off, enivrée par le succès de The Mandolorian qui déjà prépare le tournage de sa saison 3

D’après le site Deadline Hollywood, c’est à présent une nouvelle série Disney+ Star Wars, centrée sur les femmes, qui est en train d’être conçue pour la plateforme de streaming : Définie comme un « thriller d’action, avec des éléments d’arts martiaux, qui se concentre sur les femmes et se déroule dans une chronologie différente de celle de l’univers habituel de Star Wars ».

Officiellement, aucune communication pour l’instant de Disney à ce sujet.

La série, serait réalisée par Leslye Headland, la co-créatrice de l’excellent « Russian Doll » sur Netflix (à ne pas rater si vous aimez « un jour sans fin » d’Harold Ramis)

Elle sera filmée en prise de vue réelle.

Il est désormais notoire que deux autres séries Star Wars sont aussi dans les tuyaux pour Disney+ : un prequel de Rogue One et une qui comprend le retour d’Ewan McGregor dans le rôle d’Obi-Wan Kenobi, mise en pause, puis reprise.

Mais cette tendance « Woke » dans les projets StarWars ne séduit pas toujours les fans.

En effet, l’agenda politique de Kathleen Kennedy de multiplier les personnages en fonction de leur manque de représentativité sociale, parfois aussi issus de minorités, ont divisé certains fans.

La dernière trilogie Star Wars a en effet mis à l’affiche plus de :  femmes, de personnes de couleur comme Rey (Daisy Ridley) et Finn (John Boyega), de diversité sexuelle (le baiser lesbien à la fin de « rise of skywalker », etc…

Initiative respectable, la tolérance et l’ouverture étant une valeur morale louable, mais le phénomène américain « Woke » a pourtant ses dérives, notamment celui d’imposer par des biais (ou bias en anglais) culturels, un certain agenda politique, une forme de propagande idéologique qui ne fait pas toujours l’unanimité.

On peut se demander si une telle licence historique du cinéma ne méritait pas mieux que celle de servir d’outil politique pour sa productrice, désormais seule maître à bord.

En attendant, l’actrice américaine d’origine asiatique Kelly Marie Tran, première actrice de couleur à camper un rôle de premier plan dans la franchise, a été harcelée sur les réseaux sociaux de commentaires racistes et sexistes.

@J.Olivier