Les films préférés de la critique en 2021 !
Bien que chamboulée par l’épidémie, cette année s’est révélée riche et surprenante au niveau cinématographique. Revenons ensemble sur les films qui ont marqué la critique.
« Drive My Car », de Ryusuke Hamaguchi :
Adaptation d’un extrait du recueil Des hommes sans femmes de Haruki Murakami, ce long-métrage met en scène le deuil d’un amour à Hiroshima. Alors qu’il peine à se remettre d’un drame personnel Yusuke Kafuku, acteur et metteur en scène de théâtre, accepte de monter Oncle Vania dans un festival, à Hiroshima ou il rencontre Misaki qui sera sa chauffeuse. Plus les trajets passent, plus leur sincérité mutuelle les obligent tous deux à faire face à leur passé.
De la mort à la vie, de l’oubli au souvenir, cet opus est considéré par la critique comme l’un des plus puissant et poétique de l’année.
« First Cow », de Kelly Reichardt :
L’histoire commence sur les terres sauvages de l’Oregon lorsque un immigrant d’origine chinoise et un humble cuisinier se lient d’amitié rêvants tous deux d’une vie meilleure. Cette amitié naissante les poussent à ouvrir un commerce ensemble qui ne tardera pas a faire fureur auprès des pionniers de l’Ouest en proie au mal du pays et pour cause, leur recette possède un secret bien gardé.
Un véritable chef-d’oeuvre qui nous couche au berceau d’une humanité oubliée ou l’homme entretenait encore un réel lien avec ses congénaires et avec la nature.
« L’Evénement », d’Audrey Diwan :
Dans un tout autre registre, l’événement a su émouvoir la critique. Une merveilleuse adaptation du roman d’Annie Ernaux qui retrace l’histoire d’Anne, une jeune étudiante prometteuse contrainte d’avorter prête à tout pour disposer de son corps et de son avenir. Un combat qui l’oblige à braver la loi lorsqu’elle constate que son ventre s’arrondit et que les examens approchent…
Un véritable chef-d’oeuvre doublé d’une réelle leçon de vie. Il n’est pas toujours simple de prendre des décisions quant à son avenir et encore moins en 1963. L’échec, la peur, les interrogations ou comment avancer lorsque la vie ne se passe pas comme on l’avait immaginée.
« Memoria », Apichatpong Weerasethakul :
Parmi la séléction de la critique, on retrouve également Memoria. Une mise en scène extraoridinaire et surprenante du quotidien des habitants de bogota lorsqu’un bang sorti de nul part surgit. A travers les montagnes, dans le tunnel, près de la rivière. Un Bang.
Avec ce récit ironique, le réalisateur à su toucher quelque chose d’universel systématiquement placé entre le rêve et la réalité. Un opus somnanbulique et hypnotisant, de Bangkok à Bogotá, de la jungle thaïlandaise à la colombienne, le cinéma de Apichatpong Weerasethakul ne s’explique toujours pas, il se ressent, ou pas.
« Titane », Julia Ducournau :
Vous avez probablement déjà du en entendre parler, Titane, le nouveau long-métrage de Julia Ducournau à fait un carton plein cette année ce qui lui a valu la palme d’Or au festival de Cannes 2021. Après une série de crimes inexpliqués, un père retrouve son fils jusqu’alors disparu depui plus de dix ans.
On retrouve une oeuvre provocatrice qui a d’ailleurs beaucoup fait parler de par la violence, l’image de la femme torturée et l’aspect derangeant qu’il dégage. Et c’est ce qui en fait sa beauté.