Violences sexistes et sexuelles au cinéma, on en est où ?
Le centre National du cinéma lance sa formation contre les violences sexistes et sexuelles au profit des employeurs du cinéma et de l’audiovisuel.
Ainsi, dès le mois de janvier, les versements d’aides sélectives et automatiques concerneront dans un premier temps les responsables légaux des boîtes de production, de distribution et de ventes internationales. Elles atteindront courant 2022 les industries techniques et les exploitants.
Petite piqure de rappel, il y a moins d’un an, l’actrice Adèle Haenel faisait ressurgir les traumatismes dont elle avait été victime de la part du cinéaste Christophe Ruggia (attouchements, harcèlement sexuel…) alors qu’elle était encore mineure.
Cet aveu a permis de délier les langues. Ainsi, la photographe Valentine Monnier portait à son tour une accusation de viol à l’encontre du cinéaste Roman Polanski.
L’organisme qui prendra en charge ce fléau n’est autre que l’association Européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT).
Cette demande a pour but de faire comprendre aux cinéastes qu’ils ne jouissent d’aucune exception au regard du droit du travail.
Cette structure, vieille de 35 ans réprime ardemment le harcèlement sexuel au travail depuis 1922.
Le CNC vient de poser les premières peines de sa lutte contre le harcèlement sexuel, première administration à franchir le pas en France.