Cinéma | Critiques
L’Amour Ouf : Quand l’amour se cogne à 35 millions d’euros !

Salut les cinéphiles ! Aujourd’hui, on va parler d’un film qui a clairement décidé de bousculer le cinéma français : L’Amour Ouf. Oui, oui, vous avez bien entendu, c’est l’histoire d’une romance qui a englouti 35 millions d’euros – et promis, ça se voit à l’écran !

Pour vous mettre dans l’ambiance, imaginez un film qui jongle entre une love story des années 80 et un film de gangsters. C’est un peu comme si Coppola avait croisé les doigts pour une romance adolescente en pleine banlieue nord de la France. Et aux commandes ? Gilles Lellouche, le monsieur qui passe du devant de la caméra à derrière, sans oublier ses racines dans le monde du clip. D’ailleurs, si le style clipesque ne vous fait pas peur, ce film est une bombe visuelle : chaque plan est là pour raconter quelque chose. Y’a pas de remplissage, que de l’intensité.

Alors oui, certaines critiques vous diront que c’est « naïf » ou « surfilmé » (coucou l’intelligentsia parisienne), mais en vrai, ça fait du bien un peu de naïveté dans ce monde de brutes. Et franchement, un coucher de soleil bien capté, ça ne fait jamais de mal à personne, hein ? Et puis, c’est aussi un conte : entre la violence brute et la tendresse, L’Amour Ouf nous rappelle que l’amour, même dans ses moments les plus explosifs, peut être salvateur. C’est joli, c’est touchant et, oui, c’est parfois un peu kitsch, mais on assume à fond.

Les scènes d’action vous prendront à la gorge, les personnages sont pleins de vie (même si Anthony Bajon a l’air parfois un peu jeune pour son rôle, on lui pardonne), et le casting est si étoffé qu’on se demande si Lellouche n’a pas mis toute la crème du cinéma français dans le même panier. On sent que le réalisateur avait besoin de nous raconter un bout de sa vie, ou au moins d’exorciser quelques démons.

Bref, vous l’aurez compris, L’Amour Ouf n’est pas là pour faire du cinéma « sage » ou « propre ». C’est de la vraie pellicule qui respire, transpire et vous colle à votre siège avec ses 35 millions d’euros bien dépensés. Une fresque française comme on n’en voit plus, une histoire d’amour qui fait battre le cœur aussi fort que la bande-son fait vibrer les enceintes.

Allez, cocorico, et à vos tickets de ciné !